Goobye America

Voilà, l’aventure se termine.

I did it! We did it!

Géniale aventure dont je reviens ravi. Une autre aventure réjouissante et familiale, se profile à mon retour.

On peut sans doute être heureux et triste à la fois. Je suis un peu triste de laisser tous les gens sympas que j’ai rencontrés ici.

Heureusement pour mon départ, l’ambassade de France organise une fête (de la musique) ce Samedi.

J’y serai. Comme je serai la veille dans une limousine à siroter du Champagne pendant 3 heures. Washington by night.

Quand je vous dis que tout n’a pas été rose ici !

A Martine, Antoine, Louis

Tchin ! et pour le plaisir... voir video ci dessous

Salut les Amish!

Non Je n’ai pas pris l’accent Cht’i pendant le week-end. Je parle de ceux qui vivent en Pennsylvanie et qui ont refusé la vie moderne par conception religieuse.

Me voilà donc parti en train puis en bus à leur rencontre. J’ai toujours été intrigué par leur choix de vie, j’ai donc été très content de les côtoyer pendant une journée, même si l’échange est difficile.

Le seul contact qui existe c’est en achetant leurs produits (produits de la ferme transformés ou non, et bien les fameux Patchwork –Quilts- Amish).

Leur histoire rapidement…

Parce qu’ils n’acceptaient pas le baptême des enfants et qu’ils refusaient la hiérarchie de l’Eglise et l’autorité spirituelle de l’Etat, les Anabaptistes (du grec “ baptisé à nouveau ”) furent violemment persécutés dès 1525, à Zurich puis dans le canton de Berne (et ailleurs en Europe).

Pour fuir les persécutions, ils se refugient notamment en Alsace. En 1693 eut lieu un schiste dans la communauté Anabaptiste. Ceux qui suivirent un jeune évêque nommé Amman, qui prônait l’uniformité et l’extrême simplicité des vêtements afin d’accentuer l’identité du groupe et non pas celle de l’individu, furent connus sous le nom d’Amish.

En 1712, Louis XIV décidait d’expulser les Amish et les Mennonites du territoire français, vu qu’ils n’appartenaient à aucune des trois religions mentionnées dans le traité de paix signé à Westphalie (1648) à la fin de la guerre de Trente ans.

C’est pourquoi un nombre relativement important d’Amish et de Mennonites émigra en Pennsylvanie où William Penn accueillait tous les persécutés religieux d’Europe.

Ils y sont toujours et se sont depuis installés dans d’autres Etats Américains, comme l’Ohio, L’Indiana et aussi au Canada.

Ce qui est intéressant aussi dans leur mode de vie, c’est qu’ils donnent la possibilité à un jeune de 16-17 ans, avant le baptême, de quitter le foyer et de vivre une vie moderne pendant un an voire plus. Si le jeune décide de quitter la communauté avant le baptême, il pourra revenir voir sa famille. En revanche, en cas de défection après le baptême, il sera rejeté par sa famille et ne pourra plus jamais les revoir.

Seule une minorité d’enfants (10%) quittent leur vie Amish. Il faut dire que cela ne doit pas être évident pour eux d’être lâchés après une enfance hors du temps. Pas sûr du coup que ce soit un véritable choix. Chez les Mennonites, branche identique aux Amish mais qui sont beaucoup moins strictes et qui ont adoptés une vie moderne, le taux d’échec est beaucoup plus important.

A noter aussi que les mariages Amish n’ont lieu qu’en Novembre le Mardi ou le Jeudi. Période à laquelle la ferme demande moins d’entretien.

J’espère ne pas vous ennuyer avec toutes mes photos. Les Amish ne veulent pas qu’on les prenne en photo. Les photos que vous verrez d’eux sont des photos de loin.

Vous verrez notamment un vélo Amish. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment un vélo, mais plutôt un engin Amish-min (*) entre la bicyclette et la trottinette.

Les photos, les photos, les photos! ICI

(*) Ceux qui prononcent Amish-mine sont passés à côté du jeu de mots du siècle !

File à Delphia et oublie…

Me voilà donc à Philadelphia, ville où mon dernier passage remonte à 1989. J’étais alors en summer camp au Monmouth College dans le New Jersey. Le collège avait organisé une sortie pour la journée, je n’avais pas écouté les instructions comptant sur ma collègue Colombienne. Elle n’avait pas écouté non plus. Résultat, le bus du College était parti à notre recherche. Nous avions été retrouvés, et bien chambrés, 3 heures après l’heure convenue.

21 ans après je croyais avoir muri..Il faut croire que Philly (le diminutif de Philadelphia) me porte la poisse. Cette fois-ci j’ai fait une erreur de réservation, j’ai réservé pour le week-end du 25 Juin au lieu du 4. Bien sûr je ne m’en suis rendu compte qu’une fois sur place.

Pas grave me direz vous…Si un peu quand même, car j’avais réservé et pré-payé, par un organisme tiers (Priceline) qui ne connait pas le mot annulation. Pour avoir des bons prix j’ai du me reconnecter sur le web, toujours via Priceline, depuis la réception de mon hôtel du 25 Juin. Du coup la meilleure offre venait d’un autre hôtel.. Bref beaucoup de temps et d’énergie dépensée.

Priceline m’a remboursé à hauteur de 70%, ils ont été assez sympas par rapport à leur politique habituelle. D’ailleurs ce site est génial.. Il est possible de faire une offre assez faible et ils s’occupent de réserver en ligne si le taux d’occupation de l’hôtel est bas. C’est ainsi que j’avais eu mon hôtel du 25 Juin à 60$ la nuit, pas mal pour un Marriot.
J’ai dit Marriot, pas Marriole ! Puis arrêter de vous moquez de mon côté planeur, là devant votre écran…

Philadelphia est beaucoup plus représentatif des villes américaines que Washington. Par exemple, la population est beaucoup plus mélangée et moins cols blancs. Cette ville est très fière de son passé car Philadelphie est le berceau de la Nation. Il y a encore de vieux bâtiments, des maisons historiques, des cimetières très anciens puis la fameuse Cloche.

La Liberty Bell (ou « cloche de la liberté ») est, pour les Américains, le symbole de la liberté. Elle aurait retenti, selon la légende, juste après la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, et est devenue célèbre pour sa malfaçon (une fêlure réparée plusieurs fois en vain).

En 1950, le gouvernement américain décide de faire fabriquer cinquante quatre répliques de cette cloche en taille réelle pour en placer une devant le capitole de chacun des 48 états, plus une pour Washington, ainsi que plusieurs autres pour des personnalités, et une pour la ville française d'Annecy (ce travail a été confié à une entreprise savoyarde, la Fonderie Paccard, toujours en activité).

Depuis cette date, si un Américain veut entendre le son de sa « Liberty Bell », il lui suffit de se rendre dans n'importe quelle capitale d'État et de la faire sonner. Toutes ces cloches sont les copies conformes de la cloche de Pass & Stow, qui ont fabriqué l'original.

Tout cela est représenté dans les photos accessibles ICI.

Demain je pars pour la journée en territoire Amish. Des nouvelles bientôt sur votre Blog préféré.

11 Mois!

1 Juillet 2009 - 1 Juin 2010
Un jour j’avais écrit que je faisais mon Vendée Globe, voilà c’est fait! Je vais rentrer au port le 24 Juin. Que d’aventures, de rencontres, de moments difficiles, de moments forts. A true experience of life !

C’était une chose à faire vraiment, mais je suis évidemment très content de rentrer. L’expérience était courageuse. Pas évident d’arriver les mains dans les poches (sans appart, sans costumes :) …), intégrer le FMI, gérer une équipe de 5 nationalités animer des réunions dans mon anglais hésitant du début..

J’ai eu ma dose de challenges !

Et que dire du courage de Martine ? Enorme ! Elever deux enfants seule, c’est un vrai exploit. Quant à mes deux chéris, ils ont été très forts. J’ai vu Antoine murir, Louis s’est affirmé.
Antoine a fait un dernier trimestre excellent, Louis aussi a eu de bonnes notes.

Toute la famille à en quelque sorte passée son Cap Horn. Une vraie famille de marins, normal alors d’aller s’installer au bord de la mer !

Sans papier, Sans argent


Lundi soir en sortant d’un happy hour, qui allait finalement s’avérer un unhappy hour, je me suis rendu compte que je n’avais plus mon portefeuille. Portefeuille contenant passeport, permis de conduire, cartes de crédit américaines et françaises, argent..
Confiant dans la nature humaine, j’imaginais déjà le sosie de Pénélope Cruz me le rapporter dès le lendemain en me disant « A propos, voici mon numéro de téléphone ». Dur retour à la réalité le Mardi matin en voyant une opération de 120$ effectuée sur chacune de mes cartes (360$ en tout de retrait de tickets de métro). Panique ! Je vous passe le détail de tous mes appels…
Le plus drôle a été l’appel à la police, qui a envoyé l’Officer Ellison venu gyrophare en action au FMI. Mon premier et dernier contact j’espère, avec la police américaine.
Pauvre Officier Ellison! Il n’a pas du sourire depuis des années. Quant à la dernière fois qu’il a du rire, c’était quand mémé Betty le faisait sauter sur ses genoux en imitant le cri du cheval !
Je lui ai expliqué mon cas. Bon sang, qu’est ce qu’il est fort dans le genre : «
Il n’y aurait pas une fraude derrière votre histoire à dormir debout? ». J’ai eu du mal à lui faire comprendre que je m’étais rendu compte du vol de mon portefeuille la veille, et que je ne portais plainte que maintenant.
J’ai tenté alors de lui expliquer que j’imaginais quelqu’un d’honnête me le rapporter dès le lendemain (sans faire mention à Pénélope bien sûr). Le mot honnête a eu un effet sur son sourcil gauche, qui a alors fait un mouvement vers le haut. Je pense qu’il ne croit plus en ce mot, je pense d’ailleurs qu’il ne croit plus en grand-chose. J’ai alors eu envie de le prendre dans mes bras pour le consoler, lui dire que le monde n’était pas si noir. Je me suis arrêté à temps…Ses menottes sont dissuasives et ses armes aussi.
Pendant les 20 minutes de notre tête à tête, il ne m’a pas regardé une seule fois dans les yeux ! Incroyable et très désagréable !
A la fin, il m’a laissé son nom, numéro de téléphone, et le numéro de ma plainte. Glacial ! Je l’ai salué avec tout le respect qu’un minus de mon genre doit à la police américaine.
Have a nice day Sir ! lui ai-je lancé...Là c’est son sourcil droit qui est monté d’un cran. « A nice day » dans la police américaine, ne doit pas arriver si souvent me suis-je alors dis tout penaud. Je me suis retenu de lui ouvrir la portière de sa voiture, en me rappelant que le dernier lâche dans la famille RAFFIN remontait à la libération (Ca c’est pour l’humour, absolument pas véridique !)
Ce matin j’ai repris goût à la vie en me rendant à l’ambassade Française. Je craignais ne pas avoir mon passeport à temps pour rentrer définitivement le 23 Juin. A priori un laissez-passer devrait suffire.

Un laissez-passer comme dans le film la traversée de Paris avec Bourvil ! J’espère simplement avoir moins de stress en croisant la police et la douane à mon arrivée à Charles de Gaulle.
Dominique Raffin 

The American Dream ?

Chers lecteurs, bonjour!

Je sais, je ne publie plus grand chose. Par manque de temps.. because les projets sur lesquels je travaille doivent être livrés fin Mai, début Juin. Cela dure depuis plusieurs mois et me prend beaucoup d’énergie et de temps.

D’ailleurs ce week-end, j’ai bossé. Je bosserai aussi le week-end prochain. C’est un constat, je ne me plains pas, surtout que quand je ne travaille pas je sors, histoire de profiter de mes derniers moments américains.

Ce qui m’amène à écrire aujourd’hui, concerne des petites choses de la vie que l’on remarque seulement après un certain temps, et qui font partie des différences importantes entre l’Europe et les USA.

Pour commencer et pour la petite histoire, j’ai vu ce week-end la première voiture Française depuis plus de 10 mois que je suis ici. C’était une Renault 5 Alpine Turbo, bleu gendarme. Amusant de voir une autre voiture Française en plus de celle du Lieutenant Colombo.

J’ai remarqué qu’ici on voit rarement des gens lire dans les parcs, au restau, dans les bars, dans la rue… Les Américains lisent bien sûr, mais moins qu'en France j'imagine et ceux qui lisent doivent le faire chez eux.

Hier j’ai vu un couple s’embrasser et j’ai réalisé alors que les gens ne s’embrassent pas dans les lieux publics. Je ne parle pas du baiser fougueux, mais un simple baiser appuyé ne se voit pas ici.

Même si Washington n’est pas représentatif de l’Amérique, je pense que tout cela fait partie des grosses différences USA, Europe/France.

Il est encore plus improbable de voir des Américains boire à l’extérieur, de faire goûter du vin aux enfants au Resto…Tout cela est interdit par la loi. Si vous le faites, vous pouvez être dénoncés et la police viendra vous verbaliser dans le meilleur des cas.
La même chose peut vous arriver en laissant des enfants mineurs seuls à la maison le temps d’aller faire une petite course. Votre voisin peut s’en apercevoir et appeler la police.

Le sens de la loi est ici tellement différent qu’en France, pays où contourner la loi est un jeu national. Pas de ça ici ! Chaque citoyen peut contribuer à la faire appliquer avec tous les excès que cela peut engendrer.

Je me souviens d’avoir lu un article cet hiver pendant les chutes de neige. Une famille avait fabriquée une statue d’une femme, posant seins nus. Sur plainte d’un voisin, la police est intervenue en demandant de casser la statue. Un compromis avait trouvé en mettant un soutif sur la poitrine de la dame en glace.

Le rêve Américain ?

Partira, Partira pas?

J’ai échappé aux tempêtes de neige, échappé à la grippe porcine, échappé à toute une planète en délire prête à me retenir ici aux Etats Unis – voir la preuve en cliquant ICI


Echapperai-je aux cendres du volcan ?

Réponse Mercredi vers 22 heures…

Les cerisiers fleurissent en été

Attention un post peut en cacher un autre, donc ne ratez pas la précédente publication !

C’est l’été à Washington, 25 degrés aujourd’hui. Et en France le week-end de Pâques ? Pourri comme d’habitude ?


Aujourd’hui je suis allé me promener le long du Tidal Bassin. Je n’étais pas tout seul (je veux dire il y a avait beaucoup de monde). Il y a quelque chose qu’il ne faut pas rater quand on est à Washington à cette époque, c’est le festival des cerisiers en fleurs. Beaucoup d’Américains viennent spécialement à DC pour cet événement. Il faut dire que c’est beau. J’avais eu la chance de voir la même chose à Tokyo, mais ici c’est vraiment très joli. Spécialement au bord du Tidal Bassin, j’espère que vous apprécierez les photos.

Si je parle du Japon, c’est que les cerisiers viennent du Japon, les fameux Sakura. (Fameux pour les Japonais au moins).

Le Japon offrit 3 000 cerisiers aux États-Unis en 1912 pour célébrer l'amitié de leurs deux nations alors florissantes. Ces arbres furent alignés au bord du Tidal Basin à Washington, DC et ce cadeau fut renouvelé en 1956 avec 3 800 arbres supplémentaires.

C’est donc pourquoi aujourd’hui des hordes de touristes peuvent déambuler, glace dans la main gauche et canette de Coca dans la main droite.

La médaille la plus élégante revient à cette dame Japonaise rencontrée sur place.

A propos de Photo, les voici ICI.

Baseball ou Pèse Paul ?

Bon ça c’est fait… Voilà, ce 3 avril 2010, j’ai assisté à mon premier match de baseball. J’ai vu jouer les Red Sox de Boston contre les Washington Nationals.



Washington n’a pas fait le poids derrière une des plus fortes équipes des US. Heureusement, c’était un mach amical pour lancer la saison officielle de baseball.

Le baseball en lui-même n’est pas le sport le plus spectaculaire qui existe. Il se dispute en 9 manches, et à chaque manche il y a 9 lanceurs (pitcher). Chaque lanceur à droit à trois essais, tout comme le receveur (catcher). Résultat le match dure 3 heures..

Heureusement, le spectacle est plus dans les tribunes que sur le stade. Un stade immense, dédié au baseball, des baraques à mal bouffe, des attractions, quelques magasins, beaucoup de gens en surpoids prononcé.

Concernant la mal bouffe. Tout d’abord ils mangent à toute heure, le match était à 16h00 et déjà les baraques à Hotdog, Poulet frit avec frites et Pizza tournaient à plein. La bière coule bien sûr à flot et plus vite que la vitesse à laquelle les calories vont s’éliminer dans ces corps gras.

Bien sûr tout cela est très bon enfant, ce n’est pas comme un match de Foot. L’hymne est bien sûr respecté et aucun sifflet pour l’équipe adverse. Les gens viennent en famille, c’est vraiment sympa. La seule scène d’énervement s’est passée quand la baraque à Mal Bouffe à annoncé qu’il n’y avait plus de Hotdog « All Beef ». Come on!! We have been waiting here for more than half an hour.., s’est emporté Paul (vous comprenez le titre maintenant? :-), un américain très moyen. Il en avait un regard hagard le pauvre..un regard de veau devant un pré sans herbe.

J' ai failli lui crier: "Va faire du ski pour maigrir Paul". Puis je me suis retenu, en me disant que voir Paul en ski aux Etats-Unis ce n'’était pas possible. (mes blagues sont de plus en plus vaseuses, serait-ce l’abus du gruyère fondu ? Pour vous qui comme moi avez abusé du fromage fondu, une petite explication de texte..Polanski aux Etats-Unis, Epatant non ?).

De toutes façons, inutile de l’envoyer faire du ski car j’imagine déjà sa réponse. Je suis accroc, Paul m’aurait répondu (..bon j’arrête!)

Pour faire encore plus Américain, j’ai gouté au Hotdog sans oublier les chips arrosées de fromage fondu. J’en ai pris trois seulement, Paul a tout fini…Non mon ami, nous n’avons pas les mêmes valeurs!

Les photos sont ICI, malheureusement vous ne verrez pas Paul.


Pourquoi Martine ne viendra jamais habiter les US.

Pas de nouveaux articles depuis 2 mois, et en voilà deux coup sur coup. Lunatique ? Non mais dépassé par l’actualité..

Il y avait un visiteur dans mon évier de cuisine..


La photo ne rend pas la taille, énorme… Je ne suis pas sensible aux insectes, mais j’ai eu un mouvement de recul. Pour les puristes, regardez les pattes.

En plus c’est un animal très rapide..bon celui-ci ne viendra plus.

Anne, ma sœur Anne, ne vois tu rien venir? ... Je ne vois rien que la page qui blanchoie…

Quelle longue absence !! Non je n’étais pas déprimé, simplement happé par les projets –très « challenge »- sur lesquels j’ai été embarqué. Quand je n’ai rien de prévu je bosse très tard (c’est terrible d’être seul et d’habiter près du boulot).


Et quand une soirée s’organise (de plus en plus souvent, 10 mois de présence quand même, j’en connais du monde maintenant), et bien je ne peux pas non plus écrire sur mon blog.

En parlant de soirée, je vais participer ce Samedi à une soirée dans un club/discothèque, où il faut être invité pour pouvoir y rentrer. Je vous raconterai.

A bientôt fidèles lecteurs.

La journée de ma femme

Me voilà de retour à DC après deux semaines passées en France..Pas assez long mais bon le retour approche.

Ce 8 Mars 2010, c'est avant tout la journée de ma Femme.



Bon anniversaire chérie, on se rattrapera l'an prochain quand nous serons au bord de la mer. :)

Gueule de Bois

Washington a tenté de reprendre une activité normale aujourd’hui, et par effet de bord moi aussi. Le FMI à réouvert ses portes. Fin de la récré !

En parlant de gueule de bois, observer les piétons est un vrai spectacle. J'aime beaucoup!

On dirait que toute la ville revient d’une même soirée trop arrosée. La cause ? Des trottoirs mal entretenus au pays où la voiture est reine.
Et quand je dis mal entretenus, il faut s’imaginer marcher dans une grosse épaisseur de neige, gelée à certains endroits, escalader des amas de neige puis les redescendre.

Alors ça glisse, ça dérape, ça se rattrape, ça part en vrille, ça tombe ! Puis ça se relève, d’une façon plus ou moins académique.

C’est parti pour la description…comme si vous y étiez.

Il y a les hilares (mes préférés). Ils tombent, entraînent leur amis dans leur chutes et en rient encore.

Les timides qui se relèvent rouge de honte, cela se voit encore mieux sur un fond blanc.

Les cons, pas besoin de neige pour les reconnaître de loin ceux là, qui pensent avoir perdu leur honneur dans une chute peu académique.

Les dragueurs, prêts à soutenir toute la gente féminine de DC.

Il y a les farouches, celles qui ont peur de recevoir une main aux fesses par un serviteur trop zélé.

A l'opposé, il y a les pas farouches gelées. Elle regrettent simplement d'avoir mis une jupe car la neige c'est froid. (Ceux qui se demandent si elles font fondre la glace peuvent sortir! Non mais! C'est un blog respectable ici)

Il y a les propriétaires de chien. Pas mal eux non plus, on dirait soudain qu’ils regrettent d’avoir un chien mal élevé. Sultan au Pied ! Trop tard mon gars, ton Sultan s’est autogéré depuis longtemps. Le pire c’est que le Sultan est très à l’aise sur la neige lui. Alors il fonce, s’arrête brusquement car une odeur l’intéresse, repart de plus belle pour récupérer le temps perdu, et surtout court pour renifler le prochain derrière de chien à 50M.

Les jeunes enfants, insouciants du danger à courir comme des idiots sur de la glace. Ils rient moins quand les pompiers arrivent et leur posent une minerve.

Les (trop) prudents, les mêmes qui causent les bouchons sur les autoroutes. A défaut ils vont finir à l'hôpital, lynchés par ceux qui en ont marre de les suivre depuis 100 mètres (parfois on ne peut pas doubler).

Les malchanceux, qui ont passé l’épreuve brillamment mais qui reçoivent un gros morceau de neige tombée du toit.

Il y a les alcooliques, les vrais, les toujours bourrés qui ne voient pas la différence entre neige ou pas neige. Pour eux le sol est toujours glissant et toute l’année !

Puis malheureusement, il y a ceux qu’on ne voit plus...Les handicapés, les personnes âgées. Et que dire des handicapés agés.

Tout cela, sur le regard des écureuils qui ont refait leur apparition. Encore plus excités que d’habitude, car plus stressés because moins de nourriture. Eux ils grimpent, sautent, dérapent, partent en vrille toute l’année et sans jamais tomber !

Dominique le déséquilibré, à ranger dans la catégorie des farouches des hilares.

PS Tout est vrai, exagéré parfois, mais vrai dans ma description..y compris les pompiers.

Chamonix DC

Prononcé à l’américaine, cela donne Chamonix d’ici

Washington a pris aujourd’hui des allures de station de haute montagne. Je suis content d’avoir passé la journée dehors car je pense qu’il s’agissait de moments historiques.
Washington hiver 2010 j’y étais!

J’adore cette ambiance où tout semble perturbé. Plus de commerces (ou très peu), des restaurants ouverts aussi rares que les victoires du PSG en championnat, des rues désertes, les taxis disparus au même titre que les écureuils. Qu-est-ce-qui dit ? Il dit que les écureuils quittent la ville en taxi tellement il neige! En taxi ? C’est fou!

J’ai revécu la bataille de boule de neige à Dupont, assisté au mitraillage de boules de neige de la voiture de police et le flic furieux qui descend de sa voiture, refais des plongeons dans la bonne poudreuse, fait le tour de la maison blanche –si blanche- , erré dans les rues de Georgetown, apprécié le sens du commerce des américains qui improvisent un bar de glace à l’extérieur et enfin goûté au plaisir d’un dîner au chaud et de voir les gens débarquer en combinaison de ski.

Enfin je me suis instruis en demandant à la serveuse du restaurant où elle habitait, pas pour de sordides raisons, mais pour savoir comment elle rentrait chez elle. Le patron a décidé de maintenir un service normal du restaurant et demandé à ses employés de se débrouiller. Résultat, ils doivent payer eux-mêmes un hôtel à côté de leur travail. Inimaginable en France !

Tout cela est en photo et en Vidéo. Certaines vidéos sont inaudibles mais le plus important c’est l’image. Pour les photos on clique ICI. Quant aux videos:

Demain le FMI est fermé et probablement Vendredi. Au total cela aura donc fait une interruption de travail de 6 jours.

Le gars DC

Vive la Neige!

J’ai enfin trouvé un magasin ouvert ayant en stock l’appareil de mes rêves. Je m’en suis donné à cœur joie..et vous savez quoi ? Le FMI est fermé pour le troisième jour consécutif, et aujourd’hui Mardi et demain Mercredi il neige, donc fermé aussi a priori. Je pense que je vais faire quelques safaris photos en perspective.


La vie de Fonctionnaire International à Washington est éreintante.

Au fait le Lundi 15 Février sera férié…pfff fatigué fatigué…

Voici les premières photos ICI

Neige pas trop tarder à me décider ?


Deux chutes de neige impressionnantes en deux mois. Celle-ci est encore plus forte que la dernière, mais finalement moins terrible qu’annoncée. Vous trouverez des photos prises hier avec l'aide d'une bande d'amis.


Pour les photos d’aujourd’hui c’est raté car je n’ai pas pu acheter d’appareil photo.. C’est dommage il faisait un temps superbe, froid mais superbe.

Bon l’histoire de mon appareil photo devient un roman…

Tout à commencé le 23 Janvier 2010 (voir post Seafood City me voici!). Ce jour là, j’ai bêtement rangé l’appareil photo dans la poche arrière de mon jean (Prononcez Gin, Jean n’a rien à voir là dedans et je ne le connais pas. Quant à Gin, ne voyez pas la confirmation de mon goût pour cette boisson. Et puis quand je narre une histoire, j’aimerais ne pas être trop interrompu !)

Dans la proche arrière disais-je, objectif sorti. Et bien quand je me suis assis, cela à été fatal, mon Canon venait de tirer ses derniers coups. (un canon qui tire ses derniers coups, normal me direz-vous!).

Depuis cette date, j’analyse, je compare, je fais la fortune des magazines photo pour être sûr de faire le bon choix. Bref tout cela m’a pris du temps.
Vendredi dernier, j’ai failli craquer en allant dans un magasin de photos..mais je me suis dit qu’un délai de 24 heures de réflexion ne serait pas de trop. Puis la tempête est arrivée Samedi et avec elle la fermeture des commerces.

C’est donc plein d’espoir que j’ai marché une heure dans la neige pour accéder au seul magasin ouvert ce dimanche. Je suis parti tôt pour arriver pour l’ouverture, bien décidé à acheter le modèle que j’ai finalement choisi.
Je le vois en magasin, très bien il est conforme à mes attentes. Je sens une pointe d’émotion, en pensant au bon dimanche que je vais passer à mitrailler comme un fou comme dirait Stallone.

Alors que j’attendais que la vendeuse m’apporte mon bon de commande… la nouvelle tombe ! Out of stock ? Comment ça ? Out of stock ? I am telling you, it‘s going to shit bubbles!! Devant ses yeux ébahis, je comprends que l’expression « chier des bulles », ne doit pas être très utilisée en anglais !

Elle vérifie l’état des stocks d’un autre magasin…ils en ont 7. Je me retiens de la serrer dans mes bras, j’ai peur qu’elle me prenne pour quelqu’un de très lunatique.
Tout ragaillardi, je me précipite vers la station de métro toute proche…puis la nouvelle tombe !

Seules les stations de métro souterraines sont desservies, évidemment la station où je devais me rendre est une station ouverte. L’Underground n’aura donc jamais si bien porté son nom...

Je suis abattu. Je ressemble mes dernières forces pour crier It’s going to shit bubles. L’effet echo joue à merveille, puis je quitte dignement cet endroit et tous ces gens qui ne peuvent pas comprendre.

Une heure de marche au retour.. Sur mon chemin je développe une haine pour tous ces Japonais arborant fièrement leur appareil made in Japan. Je me retiens de les insulter, d’ailleurs je ne sais pas comment traduite dire bulles en Japonais.

Bon voilà des photos ICI de cette tempête de neige du siècle et une vidéo plus bas. C'était hier..quand je croyais encore à la vie et que j'étais insouciant.

PS: J'adore le Japon et les Japonais :)


Into the Wild

J’ai eu peur de connaître la même fin que le héros de ce film. Plus rien dans le frigo, et une tempête de neige annoncée qui porte même un nom "Snowmageddon", le genre d’appellation qui rassure!


J’ai tenté une sortie ce matin pour voir si mon Trader Joe favori était ouvert. Pour vous mettre dans l’ambiance…

Washington n’est plus une ville mais un grand champ blanc. A l’heure où je vous écris la neige a commencée à envahir mon appartement, et bientôt mon clavier sera recouvert de neige. Bon, je m’emporte là.. Je reprends..

Oui Washington est un grand champ blanc. Les branches des arbres fatigués s’écroulent sous les voitures garées en dessous. En allant faire mes courses, je ressemblais au Vendéen bondissant (en référence au Basque du même nom). Il faut sauter pour éviter de s’enfoncer dans la neige, jusqu’aux genoux parfois. Plus de raisonnance, plus de bruit. Tout est ouaté. Seul le bruit de la pelle qui racle le sol est perceptible. La ville semble groggy, désertée, drôle d’ambiance.

Dans ces conditions (extrêmes), c’est donc rempli de joie que j’ai franchi les portes de mon magasin préféré. Tout à ma joie, j’ai «huggé» (serré dans mes bras) chaque employé(e) en leur disant combien je les trouvais fantastiques. J’aime beaucoup ce que vous faites, a aussi été entendu entre les rayons, ainsi que : Ce n’est pas comme ces planqués d’employés de magasins de photos (pour le contexte, je cherche désespérément à acheter un appareil photo aujourd’hui).

Bref si je meurs de chagrin car je rate le reportage photographique de ma vie, au moins je ne mourrais pas de faim.

Bon je vais tenter une sortie… A bientôt j’espère.

(Crédit photo Bénédicte Augeard) :)

Alerte à Washington



Dommage que je n'habite pas Malibu. Ah elle est bien bonne!




Bon sans rire…Une tempête de neige plus importante que la précédente est annoncée pour vendredi et samedi. Le FMI et toutes les agences Nationales sont fermés en anticipation. Ma banque sera fermée également..60 centimètres sont attendus.

Quand je pense que je n’ai pas d’appareil photo !

Quel Thon!

Ce titre n’a rien à voir avec mon post précédent dont certains d’entre vous semblent ne pas avoir appréciés toutes les subtilités.

Pourtant quand je lis : « Fra begyndelsen var der truffet beslutning om, at byen skulle have en havn, men derudover var der ikke taget bestemmelse om byens indretning”, et bien moi ça me secoue !

Bon je vais revenir à des choses plus terre à terre, puisque la poésie Danoise du XVIème siècle vous laisse de marbre.

215 jours se sont écoulés depuis mon départ de France. Pourtant quand je suis arrivé, ce premier Juillet jour de l’anniversaire de mon grand, je ne pensais pas rester si longtemps…

Le premier bilan sera culinaire, compte-tenu de mon régime presque unique, j’ai environ mangé 860 avocats, et autant de tomates et de boites de Thon.

A raison que chaque boite de thon pèse 170 grammes, j’ai mangé un thon de 146 kgs. Il fallait bien venir en Amérique pour découvrir cela !

Des chiffres qui font peur, en plus j’imagine le thon me regarder avec ses gros yeux de thon et me dire « Pourquoi moi ? »

Fou non?

Je soussigné, Dominique, bloggeur connu, certifie avoir rédigé cet article sans aucune influence d’alcool ni de drogue…

Byens historie

Efter at den amerikanske uafhængighedserklæring blev underskrevet i 1776 , begyndte den amerikanske revolution, eller Uafhængighedskrigen , som den også kaldes. I henhold til fredstraktaten fra 1783 afgav England magten over de tretten tidligere kolonier til beboerne dér og erkendte deres uafhængighed. I 1788 havde tilstrækkeligt mange af de tidligere kolonier ratificeret den nye forfatning, og United States of America var en kendsgerning. Hovedstad i den nye union blev Philadelphia i Pennsylvania. Imidlertid ønskede man en hovedstad, der var fri for regionale interesser, og da man ikke kunne finde en egnet by, besluttede man i 1790 at anlægge en helt ny by, som skulle være hovedstad.

Staterne Maryland og Virginia tilbød at afgive et område på 10 gange 10 miles (ca. 256 km²) ved Potomac-floden, der havde været grænsen mellem de nordlige og de sydlige kolonier. Dette kvadrat fik navnet District of Columbia, da Columbia var en populær betegnelse for USA på dette tidspunkt, og byen blev i første omgang kaldt Federal City, men i 1791 fik den navn efter USA's første præsident, George Washington.

Fra begyndelsen var der truffet beslutning om, at byen skulle have en havn, men derudover var der ikke taget bestemmelse om byens indretning. I 1791 ansatte man den franskfødte arkitekt og major i USA's hær, Pierre l'Enfant, til at planlægge byen. Han fastlagde en byplan baseret på to fikspunkter, nemlig en bakke, hvor regeringsbygningen skulle ligge (det nuværende Capitol Hill) og et firkantet, fladt område, ikke langt fra hvor præsidentens bolig skulle opføres. Kort tid efter blev l'Enfant fyret og hans planer opgivet, men i 1801 fandt man dem frem igen, og byen fik i videst muligt omfang det udseende, som l'Enfant havde bestemt. L'Enfant ligger i øvrigt begravet på Arlington Kirkegården i Virginia på den sydlige bred af Potomac-floden.

Den første bygning, der blev påbegyndt, var præsidentens bolig, Det Hvide Hus, hvis grundsten blev nedlagt i 1792, og man påbegyndte også opførelsen af regeringsbygningen, Capitol, og flere andre bygninger, og i 1800 var arbejdet så fremskredet, at hovedstaden blev flyttet fra Philadelphia til den nye by. Desværre var der ikke mange mennesker, der flyttede med. Byen var ufærdig, gaderne var mudrede jordveje, og det hele lå midt i en sump, der var voldsomt plaget af myg. Heller ikke George Washington brød sig om byen. I hans præsidentperiode var Philadelphia hovedstad, og selv om Washington havde sin bolig i Mount Vernon i Virginia, ikke langt fra Washington, besøgte han stort set aldrig byen. Den første præsident, der flyttede ind i Det Hvide Hus var John Adams, og han siges at have hadet det, og han boede der kun meget sporadisk, og først Thomas Jefferson, der fik bygningen udbygget en del, begyndte for alvor at bruge huset som embedsbolig.

I 1814 erobrede England byen og nedbrændte store dele af denne, ikke mindst byens offentlige bygninger, herunder Det Hvide Hus og Capitol. Byen blev genopført, men den voksede ikke specielt hurtigt, og i 1846 ansøgte Alexandria, der lå syd for Potomac, om at det område, der var givet til District of Columbia, blev givet tilbage til Virginia igen. Dette blev bevilget af kongressen, områderne Alexandria og Arlington blev givet tilbage til Virginia, og dermed blev District of Columbia til det irregulære rektangel, det er i dag.

Under Den Amerikanske Borgerkrig var Washington hovedstad for nordstaterne, mens sydstaterne havde hovedstad, først i Montgomery i Alabama, senere i Richmond i Virginia. Washington var flere gange truet af sydstatstropper, værst i 1864, da en styrke under Jubal A. Early gik mod byen og faktisk nåede inden for grænserne af District of Columbia. Angrebet blev dog afvist, og Washington forblev på nordstatshænder.

Området var stadig kun delvis beboeligt efter borgerkrigen, og først i 1871 blev byen en "rigtig" hovedstad med asfalterede gader, gadebelysning, parker og kloakering. Prisen for at gennemføre dette var imidlertid så høj, at byen gik fallit. I 1878 vedtog kongressen en forordning, der bestemte, at Washingtons bygrænse skulle følge grænsen for District of Columbia, og byens forstæder ligger derfor i henholdsvis Virginia og Maryland.

Vive la technique?

C’est encore moi.. Je dis ça car hier il y a eu un post.

Je voulais depuis longtemps faire un article sur la difficulté d'utiliser Internet ou le téléphone aux Etats-Unis pour des opérations liées à des données privées (Il y a plein de questions liées à la sécurité).

En cherchant des vidéos capables d'illustrer mon propos, j’ai trouvé ce sketch, pas tellement lié à mon idée de départ, mais que je trouve très drôle.

Seafood City me voici !

Lors de mon dernier voyage en France, j’ai regardé avec plaisir (Martine était là aussi), JEUX DE POUVOIR, un thriller bien fait dont l’action se déroule à Washington. C’est toujours sympa, de voir un film dans une ville que l’on connaît ou croit connaître.

En effet sur une scène particulière, je n’ai pas reconnu le marché au poisson où était tourné la scène.

Et bien depuis aujourd’hui je sais où c’est. C’est à Seafood City, où j’ai passé un long et bon moment. Bonheur simple de revoir des étals de poisson, avec de vrais poissons, pas coupés en filets. J’avais prévu aussi un cigare barreau de chaise. Que c’est bon de ne rien faire au soleil après une bonne excursion et bon repas…

Voici les photos commentées.

L’histoire retiendra que ce sont les dernières photos prises avec mon appareil… Je l’avais glissé dans ma poche arrière objectif sorti, et je me suis assis. Résultat mécanisme de l’objectif voilé… Mais qu’as-tu fais de ton bon sens qu’on t’a donné à ta naissance ?

Comment vais-je faire pour mes prochains Blogs?

L'alcool non! L'eau ferrugineuse oui

J’ai appris quelque chose ce week-end en allant faire mes courses de bon matin à mon magasin habituel.

Pour améliorer l’ordinaire, j’avais placé dans mon caddie un pack de six canettes de bière. En arrivant à la caisse, le caissier me marmonne quelque chose que je ne comprends pas.
Il insiste et me demande de mettre la bière, avec d’autres bouteilles de vin (qui n étaient pas a moi celles-la), en bas sur le côté.

Je lui demande pourquoi et à ma grande surprise, m’explique qu’il est interdit de vendre de l’alcool avant 9 heures du matin, il est 8h40… Il y a vraiment des fois, où je ne comprends pas ce pays… En plus, j’achetais de la bière, pas de la Vodka.

Moralité, quand on veut cuisiner un coq au vin et le faire mariner toute la journée, mieux vaut s’y prendre la veille pour faire ses courses.

Tout cela sans doute à cause du Temperance Movement à l’origine de la loi sur la Prohibition.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_de_tempérance

Bref en France, c'est plus drôle à la mode Bourvil... Allez pour le plaisir!

Redescendre la Montagne

Les plus perspicaces d’entre vous auront noté que j’ai passé plus de six mois à Washington. J’ai franchi le sommet et entame maintenant la descente. Antoine la schématisé de belle façon (cliquez sur la photo en bas).


Pendant que je vis cette expérience forte, pas toujours rose mais c’est mon choix, et que je fais la Une du journal local, je n’oublie pas que tout cela est possible grâce au courage et à la compréhension de Martine. Il est donc temps de la mettre en avant et de lui dédier ce post.

Courage Chérie et Merci.



U Street

Je me suis forcé à sortir aujourd’hui, pourtant il fait beau mais il y a un vent glacial.

Je suis allé à U Street, rue bigarée et où les cafés, restaurants, boutiques et night-clubs sont nombreux.


Duke Ellington, né à Washington en 1899, a débuté ici au Lincoln Theater, C’est pourquoi son portrait géant orne une facade d’un immeuble du quartier. U Street est aussi connue, pour avoir été le point de départ des émeutes raciales de Washington DC en 1968. Ces émeutes ont été très dévastatrices, 1200 immeubles brûlés –causant la mort de 8 personnes- pour un coût estimé à 156 millions de dollars d’aujourd’hui.

Enfin U Street c’est aussi là que se trouve depuis 1958, le restaurant Ben’s Chili Bowl. J’ai tenté d’y aller pour goûter les hot dogs typiques de Wash –half smokes- mais j’ai renoncé devant la file d’attente. Sans doute que la visite d’Obama pendant la campagne électorale à encore plus contribué au succès de cette mythique adresse Washingtonienne.

Peu de photos…trop d’effort pour sortir les mains de mes poches.