File à Delphia et oublie…

Me voilà donc à Philadelphia, ville où mon dernier passage remonte à 1989. J’étais alors en summer camp au Monmouth College dans le New Jersey. Le collège avait organisé une sortie pour la journée, je n’avais pas écouté les instructions comptant sur ma collègue Colombienne. Elle n’avait pas écouté non plus. Résultat, le bus du College était parti à notre recherche. Nous avions été retrouvés, et bien chambrés, 3 heures après l’heure convenue.

21 ans après je croyais avoir muri..Il faut croire que Philly (le diminutif de Philadelphia) me porte la poisse. Cette fois-ci j’ai fait une erreur de réservation, j’ai réservé pour le week-end du 25 Juin au lieu du 4. Bien sûr je ne m’en suis rendu compte qu’une fois sur place.

Pas grave me direz vous…Si un peu quand même, car j’avais réservé et pré-payé, par un organisme tiers (Priceline) qui ne connait pas le mot annulation. Pour avoir des bons prix j’ai du me reconnecter sur le web, toujours via Priceline, depuis la réception de mon hôtel du 25 Juin. Du coup la meilleure offre venait d’un autre hôtel.. Bref beaucoup de temps et d’énergie dépensée.

Priceline m’a remboursé à hauteur de 70%, ils ont été assez sympas par rapport à leur politique habituelle. D’ailleurs ce site est génial.. Il est possible de faire une offre assez faible et ils s’occupent de réserver en ligne si le taux d’occupation de l’hôtel est bas. C’est ainsi que j’avais eu mon hôtel du 25 Juin à 60$ la nuit, pas mal pour un Marriot.
J’ai dit Marriot, pas Marriole ! Puis arrêter de vous moquez de mon côté planeur, là devant votre écran…

Philadelphia est beaucoup plus représentatif des villes américaines que Washington. Par exemple, la population est beaucoup plus mélangée et moins cols blancs. Cette ville est très fière de son passé car Philadelphie est le berceau de la Nation. Il y a encore de vieux bâtiments, des maisons historiques, des cimetières très anciens puis la fameuse Cloche.

La Liberty Bell (ou « cloche de la liberté ») est, pour les Américains, le symbole de la liberté. Elle aurait retenti, selon la légende, juste après la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, et est devenue célèbre pour sa malfaçon (une fêlure réparée plusieurs fois en vain).

En 1950, le gouvernement américain décide de faire fabriquer cinquante quatre répliques de cette cloche en taille réelle pour en placer une devant le capitole de chacun des 48 états, plus une pour Washington, ainsi que plusieurs autres pour des personnalités, et une pour la ville française d'Annecy (ce travail a été confié à une entreprise savoyarde, la Fonderie Paccard, toujours en activité).

Depuis cette date, si un Américain veut entendre le son de sa « Liberty Bell », il lui suffit de se rendre dans n'importe quelle capitale d'État et de la faire sonner. Toutes ces cloches sont les copies conformes de la cloche de Pass & Stow, qui ont fabriqué l'original.

Tout cela est représenté dans les photos accessibles ICI.

Demain je pars pour la journée en territoire Amish. Des nouvelles bientôt sur votre Blog préféré.

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