Mon Vendée Globe à moi

Hier dans l’avion qui me ramenait à Washington, j’ai regardé une rétrospective du dernier Vendée Globe. Drôle d’impression d’ailleurs de voir des images des Sables au dessus de l’Atlantique.

En regardant ce reportage j’ai mesuré le courage de ces marins qui partent seuls affronter des eaux déchaînées. Toutes proportions gardées j’ai trouvé des similitudes entre leur aventure et la mienne. Et même si les quais de CDG remplacent le ponton des Sables, l’émotion est la même. Comme les marins vis à vis de leur famille, je suis admiratif du courage de Martine et des enfants.

La différence entre le VG et mon aventure, c’est que je vais pouvoir un jour les « faire monter à bord » et ça ce sera sympa.

Les valises sont faites

Une journée de réunions demain et c'est le retour...Flying back to Rambouillet. Départ à 21h55 heure locale, arrivée à 11h30 à CDG.

Séquence émotion assurée lors du retour à la Maison.

J'apporte une valise (celle qui m'a été donnée par le Fund) remplie de cadeaux et vêtements.

Ensuite en route vers la Bourgogne, en passant par la nouvelle autoroute, et arrivée à la Côte St Jacques.. Je m'en réjouis d'avance.

Il est probable que je ne post plus rien jusqu'à mon retour....en revanche, j'utiliserai Facebook.

Bises à tous, votre blogueur préféré.

Hommage aux Grands Hommes

Je suis tombé du lit ce dimanche matin, lever 6h30!!

Me voilà donc parti en direction de Tidal Basin, un bassin de retenue des eaux, où se situe la plupart des "Mémorials" dédiés aux Grands Hommes ayant fait l'histoire de l'Amérique.

C'était une promenade très agréable, je reviendrais en Mars au moment où tous les cerisiers du Japon sont en Fleurs.

En voir plus, ICI

Sur les traces de JFK à Georgetown

Je vous invite à une promenade dans le passé à Georgetown, le quartier huppé de Washington DC.

J'ai beaucoup aimé cette ballade, il y a des maisons formidables et une ambiance très zen (surtout un samedi matin).

Toutes proportions gardées cela m'a rappelé les promenades à Barbâtre quand on bave devant les maisons Bourgeoises.

Suivez le guide en cliquant ICI

Le monde est petit et la Vendée grande

L'autre jour je pensais à ma terre natale en me disant que j'allais monter une association des Vendéens de Washington. Je m'imaginais déjà Président, Trésorier et seul membre actif...

Et bien tant pis (ou plutôt tant mieux) car aujourd'hui j'ai rencontré, Laurianne, une Vendéenne exilée ici depuis 3 ans.

Laurianne travaille au FMI également, elle est originaire de Chantonnay mais passe ses vacances Vendéennes à Saint-Hilaire! Étonnant non?

En plus, elle m'annonce connaître une autre Vendéenne à DC. Les postes de Président, Trésorier étant déjà pourvus, il va donc falloir convoquer une assemblée générale extraordinaire pour créer le poste de Vice-Président.

Comme mascotte de l'association, je propose le Griffon Vendéen, déjà très célèbre aux Etats-Unis.

Voir le site "Petit Basset Griffon Vendéen Club of America", ainsi que l'histoire du griffon vue par les Américains. A taste of Vendée!



Le long du Potomac

Hi Everybody!

Un dimanche lourd et moite à Washington, 36° à l'ombre (bien que personne n'oblige à rester à l'ombre).

Donc un dimanche pépère compte-tenu de la chaleur. Je suis allé prendre le frais du côté du Potomac, la brise apportée par le fleuve était la bienvenue. Pour ceux qui connaissent, je suis allé du côté du Kennedy Center et de l'immeuble du Watergate (oui le même).

Demain il fera 37°, avec costume et cravate!!

Plus de photos ? Yes SIR!

Ce 8 août, ça été ma fête...

Je croyais que St Dominique allait m'aider, mais non rien.

J'avais rêvé la nuit dernière de la reprise, avec une victoire 3-1 de Sainté.. Le réveil est brutal, 0-2 pour Nice.

Que sont les vertes années devenues?

Escapade pour un Crab Cake ou une journée à Baltimore

J’ai apporté mon pc portable avec moi aujourd’hui pour ce nouveau Vendredi de repos, direction Baltimore dans le Maryland.

C’est donc depuis le train que je commence à rédiger mon billet.


En parlant de billets, j’en ai dépensés trop pour mon voyage en train. J’ai acheté un billet direct pour 24$, malheureusement je me suis trompé de train et me voilà dans l’Omnibus.

Je suis arrivé en retard à la gare, plus le temps d’acheter mon billet... bref j’ai sauté dans le premier train en Direction de Baltimore. Erreur de débutant. N’est-il pas indiqué Chartres pour les directs qui desservent Rambouillet ? J’aurais dû m’en souvenir, cependant aucune idée du nom du Chartres local.

En parlant de Rambouillet, les paysages traversés ne sont pas sans rappeler la forêt domaniale. Cela me fait du bien, car cela fait un mois que je suis à Washington et les grandes étendues de verdure viennent combler mon manque de chlorophylle.

Il est déjà 11h40 ce Vendredi 7 Août 2009, j’arriverai à 12h12, soit avec 35’ de retard. J’espère ensuite ne pas mettre trop de temps à rejoindre le centre ville, car j’ai un petit creux. Surtout que le but de mon voyage est presque exclusivement culinaire. Je viens à Baltimore pour goûter les fameux Crab Cakes. J’ai visé la meilleure adresse de la ville (selon mon Zargat, le Michelin du coin, et les magazines locaux), je verrai bien.

Un peu pressé d’arriver, j’ai pris le taxi, je savais que le centre n’était pas très loin. 7$, cela reste dans mes prix. Arrivé à Lexington Market, je rentre dans le marché couvert. Une ambiance marrante, très loin des cols blancs de Washington. Le genre d’endroit que j’aime bien... des étales qui débordent de poisson, viande, fromage et fruits et des gens qui crient dans tous les coins.
Je repère par chance mon resto, qui en fait se situe au milieu de ce capharnaüm. Il faut commander puis ensuite manger debout, marrant!

Je commande donc mon All Lump Crab Cake avec frites et bouteille de vin blanc, puis je m’installe et je goûte. Absolument délicieux.. Je prends le temps de savourer, puis je vois entrer la légende locale du crab cake, Nancy Failey-Devine elle-même. Elle fait régulièrement la une des magazines ou sont vantés ses talents de cuisinière. Sur les photos de ma journée, c’est la dame agée.

Pour en revenir au crab cake, ce n’est pas un cake au sens Français. Il s’agit de chair de crabe prise dans une pâte très légère. Le goût du crabe est donc intact, et c’est vraiment très bon. Baltimore est une ville où poissons et crustacés sont très présents, et le crabe une institution. Après mon déjeuner, je me suis dirigé vers Inner Harbor, c’est le port local bordé de magasins et de cafés. L’endroit est sympa, très vivant en cette période estivale. Il y a des pédalos, bateaux électriques et même un bateau de pirates où une fille excitée crie et gesticule pour le bonheur des enfants embarqués avec elle (voir photos plus bas).

Les magasins rappellent que le crabe est roi ici. On le trouve partout, tee-shirts, casquettes, mugs, livres, magnets, pyjamas, tongues… Un peu comme à Wasghington, sauf que la Crabmania a remplacé l’Obamania.

Je flâne encore le long du port, passe près de l’Aquarium annoncé comme un des plus grands des Etats-Unis. La description faite dans leur site donne envie mais la file à l’entrée me rappelle Disney, ce sera donc pour une autre fois. J’espère avec les enfants.

Je croise deux Américains qui me demandent leur chemin, je leur dis que je ne suis pas d’ici et la conversation s’engage. Mon accent et le fait que je sois Français les rendent euphoriques… Ils me serrent la main, discutent, me dise qu’ils rêvent d’aller en France.. Ils se retournent 2 fois pour me dire bye -bye…Des gens vraiment sympas.

Je décide de faire une halte à l’ombre d’un parasol, tout en sirotant une boisson glacée. Ni Perrier, ni thé glacé, la serveuse me propose alors une limonade. Pourquoi pas? Cela me rappellera ma jeunesse.

Je passe un long moment attablé, à regarder et à m’imprégner de cette ambiance très différente de DC. Je rédige mon post en direct, acquérir mon netbook c’était une bonne idée.

Je décide de rentrer doucement vers la gare…marche dans des rues à l’ambiance Barbès, taxi, train (le bon cette fois à 7$). A noter que j’ai été contrôlé à l’aller et au retour.

Finalement pas grand-chose à voir avec la ligne Paris Chartres !

Toutes les photos en cliquant ICI


Une limousine vraiment stretch


En quittant le bureau, je vois une limousine immense garée sur le côté.
Je prends cette photo en pensant aux yeux ébahis qu'auraient fais mes deux kikis.
La photo avec l'autre voiture donne une idée de la taille.

Une journée au musée

Journée pluvieuse, journée studieuse!

Dimanche très arrosé à Washington, je me serais cru à Rambouillet. C'est donc vers les musées que je décidais d'orienter ma journée. Malheureusement, il n'y a pas de photos car j'ai sotement oublié mon appareil. Cependant j'y retournerai, tellement le musée est grand. Je profiterai aussi d'une période moins touristique car il y avait plein de monde.


Les plus grands musées sont gratuits donc pourquoi se priver.

Bravant la pluie, je me suis dirigé vers ma première étape: le musée de l'espionnage. Mon arrière pensée était aussi de visiter la boutique pour rapporter des gadgets en tout genre pour les kikis. Il y avait foule quand je suis arrivé, je décidai donc de passer par la case boutique sans passer par la case Musée. Je n'ai pas été déçu, car il y a des tas de souvenirs sympas, et à voir l'excitation des gamins je me dis que je ferai des heureux quand je reviendrai en France.

C'est drôle aussi de voir que les problèmes des parents sont Internationaux dans ce genre d'endroit. Les parents qui négocient, les enfants prenant leur air le plus malheureux. Bref j'étais en territoire connu...

Cette effervescence et ce brouhaha m'ayant vite épuisés, je décidai de retourner au ChinaTown Express (voir post précédent). Ce restaurant n'est pourtant pas réputé pour son calme, mais j'aime bien cette guingette asiatique. Ce qui est désagréable, pour un Français comme moi habitué à une autre culture, c'est que l'addition est apportée avant même que la dernière bouchée soit avalée. Mais c'est l'Amérique and Time is Money!

Mon poulet aux champignons noirs englouti et la pluie ayant cessé, je me diriga donc vers le museum d'histoire naturelle. C'est dans ce musée que se déroule la version II d'une nuit au musée. Là encore un monde fou, mais cette fois-ci j'ai pris mon courage à deux mains pour braver la foule. Ce musée est très grand, un mélange du musée d'histoire naturelle du jardin des plantes et du palais de la découverte. Antoine tu adoreras cet endroit, il y a une expo "Fourmis". Et là encore une boutique de cadeaux sympas, clic clic...

Je suis revenu chez moi, épuisé, assoifé, ruiné. Après une petit sommeil flash, je suis retourné à mon magasin de tobacco préféré pour fumer un robusto du Honduras bien réparateur.

A bientôt.

Chez le coiffeur

Il y a eu Joe le Taxi, moi j'ai rencontré Joe le coiffeur.

J'avais repéré ce salon masculin dès mon arrivée au FMI car il est juste à Côté du Fond.
Surtout pas de coupe au rasoir, m'avait conseillé mon coiffeur Rambolitain. Les coiffeurs Italiens sont meilleurs que les coiffeurs Américains, avait-il ajouté, sûr de lui, sans, peut-être, être venu une seule fois aux États-Unis.

Prêtant une attention toute particulière à ma chevelure ces paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Courbe d'attention d'ailleurs inversement proportionnelle à mon nombre de cheveux restants.

Lors de mes repérages j'avais eu rapidement la certitude que les coiffeurs de ce salon utilisaient des ciseaux, en revanche moins évident de savoir leur nationalité. J'ai donc dû, l'air de rien, m'approcher de très près de la vitrine pour mieux cerner le faciès des garçons coiffeurs.

J'ai été rassuré quand j'ai vu le petit monsieur un peu rond au fond de la boutique. Sans faire offense aux Italiens que j'apprécie, sauf les soirs de Coupe du Monde, le petit Papy aurait pu jouer le rôle du parfait mafieux dans un film de Martin Scorsese.
Un court instant, je l'ai même imaginé s'occupant dans son arrière boutique des clients difficiles. Façon Joe Pesci dans le film Casino.

C'est donc avec une petite appréhension pour ma tête que j'entrais dans ce salon (j'avais confirmé la veille qu'ils prenaient sans RDV). 4 coiffeurs quand même, c'est peut-être l'effet du Samedi. Je suis le prochain client à attendre, donc cela devrait aller vite. En effet pas le temps de feuilleter le PlayBoy disponible pour la clientèle, que j'entends: Next!.
C'est l'heure, je regarde ma tête une dernière fois. J'ai le regard du mouton un jour d'exhibition de tonte de Mérinos à la Bergerie de Rambouillet.

Je demande une coupe Ciseaux, avec Shampoing mais vraiment pas court du tout. Je suis rassuré par l'âge de mon coiffeur, je me dis que dans tout sa carrière il y a bien du gérer des cheveux aussi raides que les miens. Il me coupe les cheveux doucement et avec attention. Je commence enfin à me détendre, surtout que son collègue "Joe Presci" à l'air plutôt débonnaire quand il sourit avec son client.

Voilà c'est terminé.. Ouf, une nouvelle épreuve réussie brillament.

Zut, dernier petit stress, c'est quoi le pourboire d'un coiffeur? J'ai oublié de regarder avant de partir, tant pis je pose la question à l'homme à qui je viens de confier ma tête. It's up to you!

Je décide donc d'arrondir à trente, ma coupe et shampoing valant 27$. Je lui serre la main, il s'appelle Joe. See you next time Joe..

Au fait ils sont bien Italiens!

Un mois déjà

Cette photo montre parfaitement mes sensations du 1er Juillet 2009. Et encore sur la photo, le type a un élastique...

Le grand saut vers l'inconnu; quitter les miens, l'installation aux États-Unis, une nouvelle vie professionnelle et privée.


Tout à rebâtir.


C'est dur parfois, drôle souvent et l'expérience sera j'en suis sûr bénéfique.

Si les 11 derniers mois passent aussi vite que le premier, pas de soucis.. A piece of cake!!