
Lundi soir en sortant d’un happy hour, qui allait finalement s’avérer un unhappy hour, je me suis rendu compte que je n’avais plus mon portefeuille. Portefeuille contenant passeport, permis de conduire, cartes de crédit américaines et françaises, argent..
Confiant dans la nature humaine, j’imaginais déjà le sosie de Pénélope Cruz me le rapporter dès le lendemain en me disant « A propos, voici mon numéro de téléphone ». Dur retour à la réalité le Mardi matin en voyant une opération de 120$ effectuée sur chacune de mes cartes (360$ en tout de retrait de tickets de métro). Panique ! Je vous passe le détail de tous mes appels…
Le plus drôle a été l’appel à la police, qui a envoyé l’Officer Ellison venu gyrophare en action au FMI. Mon premier et dernier contact j’espère, avec la police américaine.
Pauvre Officier Ellison! Il n’a pas du sourire depuis des années. Quant à la dernière fois qu’il a du rire, c’était quand mémé Betty le faisait sauter sur ses genoux en imitant le cri du cheval !
Je lui ai expliqué mon cas. Bon sang, qu’est ce qu’il est fort dans le genre : « Il n’y aurait pas une fraude derrière votre histoire à dormir debout? ». J’ai eu du mal à lui faire comprendre que je m’étais rendu compte du vol de mon portefeuille la veille, et que je ne portais plainte que maintenant.
J’ai tenté alors de lui expliquer que j’imaginais quelqu’un d’honnête me le rapporter dès le lendemain (sans faire mention à Pénélope bien sûr). Le mot honnête a eu un effet sur son sourcil gauche, qui a alors fait un mouvement vers le haut. Je pense qu’il ne croit plus en ce mot, je pense d’ailleurs qu’il ne croit plus en grand-chose. J’ai alors eu envie de le prendre dans mes bras pour le consoler, lui dire que le monde n’était pas si noir. Je me suis arrêté à temps…Ses menottes sont dissuasives et ses armes aussi.
Pendant les 20 minutes de notre tête à tête, il ne m’a pas regardé une seule fois dans les yeux ! Incroyable et très désagréable !
A la fin, il m’a laissé son nom, numéro de téléphone, et le numéro de ma plainte. Glacial ! Je l’ai salué avec tout le respect qu’un minus de mon genre doit à la police américaine. Have a nice day Sir ! lui ai-je lancé...Là c’est son sourcil droit qui est monté d’un cran. « A nice day » dans la police américaine, ne doit pas arriver si souvent me suis-je alors dis tout penaud. Je me suis retenu de lui ouvrir la portière de sa voiture, en me rappelant que le dernier lâche dans la famille RAFFIN remontait à la libération (Ca c’est pour l’humour, absolument pas véridique !)
Pauvre Officier Ellison! Il n’a pas du sourire depuis des années. Quant à la dernière fois qu’il a du rire, c’était quand mémé Betty le faisait sauter sur ses genoux en imitant le cri du cheval !
Je lui ai expliqué mon cas. Bon sang, qu’est ce qu’il est fort dans le genre : « Il n’y aurait pas une fraude derrière votre histoire à dormir debout? ». J’ai eu du mal à lui faire comprendre que je m’étais rendu compte du vol de mon portefeuille la veille, et que je ne portais plainte que maintenant.
J’ai tenté alors de lui expliquer que j’imaginais quelqu’un d’honnête me le rapporter dès le lendemain (sans faire mention à Pénélope bien sûr). Le mot honnête a eu un effet sur son sourcil gauche, qui a alors fait un mouvement vers le haut. Je pense qu’il ne croit plus en ce mot, je pense d’ailleurs qu’il ne croit plus en grand-chose. J’ai alors eu envie de le prendre dans mes bras pour le consoler, lui dire que le monde n’était pas si noir. Je me suis arrêté à temps…Ses menottes sont dissuasives et ses armes aussi.
Pendant les 20 minutes de notre tête à tête, il ne m’a pas regardé une seule fois dans les yeux ! Incroyable et très désagréable !
A la fin, il m’a laissé son nom, numéro de téléphone, et le numéro de ma plainte. Glacial ! Je l’ai salué avec tout le respect qu’un minus de mon genre doit à la police américaine. Have a nice day Sir ! lui ai-je lancé...Là c’est son sourcil droit qui est monté d’un cran. « A nice day » dans la police américaine, ne doit pas arriver si souvent me suis-je alors dis tout penaud. Je me suis retenu de lui ouvrir la portière de sa voiture, en me rappelant que le dernier lâche dans la famille RAFFIN remontait à la libération (Ca c’est pour l’humour, absolument pas véridique !)
Ce matin j’ai repris goût à la vie en me rendant à l’ambassade Française. Je craignais ne pas avoir mon passeport à temps pour rentrer définitivement le 23 Juin. A priori un laissez-passer devrait suffire.
Un laissez-passer comme dans le film la traversée de Paris avec Bourvil ! J’espère simplement avoir moins de stress en croisant la police et la douane à mon arrivée à Charles de Gaulle.
Dominique Raffin
Mon pauvre Dominique, victime d'un pickpocket ? fait attention à ton retour à Roissy CDG car de nombreux pickpockets y opèrent. Quant à la Diuane si tu as un souci, n'hesites pas à m'appeler.
RépondreSupprimerPatrick
Comme l'a dit Louis lorsque je lui ai raconté ta mésaventure : "PFFFF, ces américains ..."
RépondreSupprimerSalut Patrick,
RépondreSupprimerC'est très gentil de ta part. Je t'ai envoyé un email à ton compte msn, mais pas sur qu'il soit toujours actif.
A bientôt
Louis grand espère du Peuple Américain depuis son séjour ici...:-)
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