Goobye America

Voilà, l’aventure se termine.

I did it! We did it!

Géniale aventure dont je reviens ravi. Une autre aventure réjouissante et familiale, se profile à mon retour.

On peut sans doute être heureux et triste à la fois. Je suis un peu triste de laisser tous les gens sympas que j’ai rencontrés ici.

Heureusement pour mon départ, l’ambassade de France organise une fête (de la musique) ce Samedi.

J’y serai. Comme je serai la veille dans une limousine à siroter du Champagne pendant 3 heures. Washington by night.

Quand je vous dis que tout n’a pas été rose ici !

A Martine, Antoine, Louis

Tchin ! et pour le plaisir... voir video ci dessous

Salut les Amish!

Non Je n’ai pas pris l’accent Cht’i pendant le week-end. Je parle de ceux qui vivent en Pennsylvanie et qui ont refusé la vie moderne par conception religieuse.

Me voilà donc parti en train puis en bus à leur rencontre. J’ai toujours été intrigué par leur choix de vie, j’ai donc été très content de les côtoyer pendant une journée, même si l’échange est difficile.

Le seul contact qui existe c’est en achetant leurs produits (produits de la ferme transformés ou non, et bien les fameux Patchwork –Quilts- Amish).

Leur histoire rapidement…

Parce qu’ils n’acceptaient pas le baptême des enfants et qu’ils refusaient la hiérarchie de l’Eglise et l’autorité spirituelle de l’Etat, les Anabaptistes (du grec “ baptisé à nouveau ”) furent violemment persécutés dès 1525, à Zurich puis dans le canton de Berne (et ailleurs en Europe).

Pour fuir les persécutions, ils se refugient notamment en Alsace. En 1693 eut lieu un schiste dans la communauté Anabaptiste. Ceux qui suivirent un jeune évêque nommé Amman, qui prônait l’uniformité et l’extrême simplicité des vêtements afin d’accentuer l’identité du groupe et non pas celle de l’individu, furent connus sous le nom d’Amish.

En 1712, Louis XIV décidait d’expulser les Amish et les Mennonites du territoire français, vu qu’ils n’appartenaient à aucune des trois religions mentionnées dans le traité de paix signé à Westphalie (1648) à la fin de la guerre de Trente ans.

C’est pourquoi un nombre relativement important d’Amish et de Mennonites émigra en Pennsylvanie où William Penn accueillait tous les persécutés religieux d’Europe.

Ils y sont toujours et se sont depuis installés dans d’autres Etats Américains, comme l’Ohio, L’Indiana et aussi au Canada.

Ce qui est intéressant aussi dans leur mode de vie, c’est qu’ils donnent la possibilité à un jeune de 16-17 ans, avant le baptême, de quitter le foyer et de vivre une vie moderne pendant un an voire plus. Si le jeune décide de quitter la communauté avant le baptême, il pourra revenir voir sa famille. En revanche, en cas de défection après le baptême, il sera rejeté par sa famille et ne pourra plus jamais les revoir.

Seule une minorité d’enfants (10%) quittent leur vie Amish. Il faut dire que cela ne doit pas être évident pour eux d’être lâchés après une enfance hors du temps. Pas sûr du coup que ce soit un véritable choix. Chez les Mennonites, branche identique aux Amish mais qui sont beaucoup moins strictes et qui ont adoptés une vie moderne, le taux d’échec est beaucoup plus important.

A noter aussi que les mariages Amish n’ont lieu qu’en Novembre le Mardi ou le Jeudi. Période à laquelle la ferme demande moins d’entretien.

J’espère ne pas vous ennuyer avec toutes mes photos. Les Amish ne veulent pas qu’on les prenne en photo. Les photos que vous verrez d’eux sont des photos de loin.

Vous verrez notamment un vélo Amish. Ce n’est d’ailleurs pas vraiment un vélo, mais plutôt un engin Amish-min (*) entre la bicyclette et la trottinette.

Les photos, les photos, les photos! ICI

(*) Ceux qui prononcent Amish-mine sont passés à côté du jeu de mots du siècle !

File à Delphia et oublie…

Me voilà donc à Philadelphia, ville où mon dernier passage remonte à 1989. J’étais alors en summer camp au Monmouth College dans le New Jersey. Le collège avait organisé une sortie pour la journée, je n’avais pas écouté les instructions comptant sur ma collègue Colombienne. Elle n’avait pas écouté non plus. Résultat, le bus du College était parti à notre recherche. Nous avions été retrouvés, et bien chambrés, 3 heures après l’heure convenue.

21 ans après je croyais avoir muri..Il faut croire que Philly (le diminutif de Philadelphia) me porte la poisse. Cette fois-ci j’ai fait une erreur de réservation, j’ai réservé pour le week-end du 25 Juin au lieu du 4. Bien sûr je ne m’en suis rendu compte qu’une fois sur place.

Pas grave me direz vous…Si un peu quand même, car j’avais réservé et pré-payé, par un organisme tiers (Priceline) qui ne connait pas le mot annulation. Pour avoir des bons prix j’ai du me reconnecter sur le web, toujours via Priceline, depuis la réception de mon hôtel du 25 Juin. Du coup la meilleure offre venait d’un autre hôtel.. Bref beaucoup de temps et d’énergie dépensée.

Priceline m’a remboursé à hauteur de 70%, ils ont été assez sympas par rapport à leur politique habituelle. D’ailleurs ce site est génial.. Il est possible de faire une offre assez faible et ils s’occupent de réserver en ligne si le taux d’occupation de l’hôtel est bas. C’est ainsi que j’avais eu mon hôtel du 25 Juin à 60$ la nuit, pas mal pour un Marriot.
J’ai dit Marriot, pas Marriole ! Puis arrêter de vous moquez de mon côté planeur, là devant votre écran…

Philadelphia est beaucoup plus représentatif des villes américaines que Washington. Par exemple, la population est beaucoup plus mélangée et moins cols blancs. Cette ville est très fière de son passé car Philadelphie est le berceau de la Nation. Il y a encore de vieux bâtiments, des maisons historiques, des cimetières très anciens puis la fameuse Cloche.

La Liberty Bell (ou « cloche de la liberté ») est, pour les Américains, le symbole de la liberté. Elle aurait retenti, selon la légende, juste après la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, et est devenue célèbre pour sa malfaçon (une fêlure réparée plusieurs fois en vain).

En 1950, le gouvernement américain décide de faire fabriquer cinquante quatre répliques de cette cloche en taille réelle pour en placer une devant le capitole de chacun des 48 états, plus une pour Washington, ainsi que plusieurs autres pour des personnalités, et une pour la ville française d'Annecy (ce travail a été confié à une entreprise savoyarde, la Fonderie Paccard, toujours en activité).

Depuis cette date, si un Américain veut entendre le son de sa « Liberty Bell », il lui suffit de se rendre dans n'importe quelle capitale d'État et de la faire sonner. Toutes ces cloches sont les copies conformes de la cloche de Pass & Stow, qui ont fabriqué l'original.

Tout cela est représenté dans les photos accessibles ICI.

Demain je pars pour la journée en territoire Amish. Des nouvelles bientôt sur votre Blog préféré.